Le domaine sur près de
920 hectares
comprend des sillons de plissements calcaires datant du jurassique. Cela
forme des combes alternées d’arrêtes
calcaires, une surface très chaotique, donnant au gibier maints refuges
et de quoi s’abriter de la « Bise » qui souffle du nord froide et
parfois glaciale en hiver. La tempête de janvier 1999 n’a pas épargné le
domaine et deux coteaux ont été sévèrement touchés. Ces parcelles sont
aujourd’hui en régénération et l’ ONF a replanté certaines surfaces en
feuillus et épicéa.
Alternant avec les grands bois formés des magnifiques fûts de sapins, il
y a nombre de zone de taillis ou la ronce forme une moquette dense
offrant un couvert apprécié aux sangliers et aux chevreuils qui
peuvent trouver là des bauges bien protégées, des couverts très
protecteurs et les rendre invisibles aux promeneurs et touristes fort
nombreux en période estivale.
Ce biotope presque idéal est cerné dans tout son pourtour de pâture et
d’herbage ou paissent les troupeaux de Montbéliardes et Rouges de l’Est
qui alimentent les nombreuses fruitières des villages des alentours pour
produire ces excellents Comtés, Morbiers et Monts d’Or. Le chevreuil a
donc son gagnage assuré la nuit dans ces pâturages pour savourer les
riches herbages parfumés de mile et une fleurs, Pissenlits, Plantin, Ray
gras, Trèfles, etc… Quand le soleil débute son ascension rougeoyante de
l’Orient, le gibier n’a pas de mal à trouver refuge sous les épaisses
et rassurantes frondaisons, où il peut, au cœur de ces taillis touffus,
continuer à brouter feuilles de ronces, bourgeons de jeunes sapins et
autres délices herbus de la forêt. Les gîtes bien protégés de toute
intrusion facilitent les mises bâts des faons et autres marcassins.
Gibier
Dits" Nuisibles"
Tout ceci favorise un développement du cheptel de gibier sur le domaine
et une bonne gestion respectant la règle des tiers permet de définir un
plan de chasse tout à fait correcte et bien équilibré.
Les pages suivantes vont vous
permettre pour chaque espèce d’approfondir sinon vos connaissances, peut
être parfois d’apprendre quelque chose de nouveau
ou de méconnu sur le chevreuil, le sanglier, le renard et le
blaireau, le lièvre présent et bien représenté sur le domaine… Certains
oreillards bien roublards sont d’ailleurs de belles tailles. Les
bordures accueillent bien évidement quelques faisans aussi. Seuls le
grand cerf et ses biches sont absents de ces futaies.
De passage, Dame la mordorée, alias
la Bécasse
se plait à faire halte quand les frimas
du grand nord est la pousse vers des climats plus acceptables. Il faut
savoir choisir sa chance à ce moment là. Quelques une d’entre elles sont
résidentes…mais Chut ! je ne vous ai rien dit !
Notons que les Grives Litornes, les Pigeons Ramiers, les Geais et autres
passereaux sont aussi présents et si vous croisez un couple de canards
en transit vers les étangs et lacs environnants vous aurez bien de la
chance de pouvoir les ajuster. Les mares du domaine sont bien trop
petites pour leur offrir un quelconque intérêt.
Enfin le gibier s’apprécie en final dans l’assiette et pour chaque
espèces vous trouverez rassemblés nombre de liens qui vous conduiront
sur des sites d’experts en la matière pour vous proposer des recettes et
des accommodations de la viande de gibier pour réussir moult sautés ou
ragoûts, succulentes terrines et Pâtés, poêlées de gigues et daubes en
sauce !
De quoi vous motiver pour ajuster vos tirs, n’est-ce pas !
Bonne découverte, connaître son gibier c’est aussi mieux apprécier ses
ruses, ses comportements, ses réactions et cela reste toujours un
plaisir d’apprendre le grand livre de Dame Nature. Nous ne réinventerons
pas la roue. De nombreux passionnés ont déjà consacré sur la toile de
nombreux sites et commentaires. Vous trouverez
rassemblés surtout des liens
pour découvrir des pages bien
documentés des photos magnifiques, des enseignements bien surprenant.
Les pages suivantes sont pour
chaque espèce de gibier un concentré de liens pour faciliter l’accès à
ces sites et des espaces documentaires très bien réalisés.
Bonne navigation !
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